Dimanche 16 octobre 2022 à 12:50
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs qui a entre autres objectifs de travailler à créer un environnement favorable à la jouissance des droits sexuels et reproductifs pour les adolescents et jeunes, les leaders religieux, les élus locaux et autres personnes influentes ont participé à un atelier de deux jours organisés dans chacune des communes de la zone sanitaire de Djougou Copargo et Ouaké.
Au total 18 imams, 7 pasteurs, 2 prêtres catholiques,10 chefs d’Arrondissements, 02 responsables de cultes endogènes et 13 autres personnes influentes ont renforcé la santé et les droits sexuels et reproductifs. Ce fût de grands moments d’échanges, à cœur ouvert les sujets qui fâchent comme l’utilisation du préservatif, des méthodes de planification, de mariage des enfants, de mutilation génitale féminine ont été abordés. Chacun a donné sa position par rapport aux thèmes et les différentes communications ont permis de recadrer et de fournir tout ce qu’il faut comme information fiable et légale aux participants.
Trois communications ont meublé les travaux durant ces deux jours dans chaque commune. Le chef service protection des enfants des femmes et de la promotion du genre a entretenu sur les VBG avec un focus spécial sur les MGF. Le point focal de l’office central de protection des mineurs à présenter le cadre législatif au Bénin relatif au VBG et à la SSR. Enfin le médecin-chef du centre de santé de Ouaké a partagé avec les participants, les conséquences au plan médical d’une grossesse précoce et d’une mutilation génitale féminine. Il a également présenté les avantages au plan sanitaire et socio-économique des méthodes de planification familiale.
Au terme des différentes séances, les CA ont pris l’engagement de transmettre tout ce qu’ils ont appris à leurs délégués lors des conseils d’arrondissement. Les leaders religieux ont quant à eux promis d'en parler lors de leurs prêches et de faire plus attention désormais par rapport à l’âge des mariés en demandant les actes de naissance avant de célébrer le mariage.
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